Des parents hésitent à porter plainte pour dénoncer le manque de services adaptés aux besoins des élèves par crainte de représailles, affirme Autisme Québec.
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Sa directrice générale, Lili Plourde, est catégorique. Michel Labonté, ce père qui poursuit la Commission scolaire de la Capitale pour 600 000 $, est loin d’être le seul parent qui dénonce le manque de services adaptés aux besoins de son enfant. Mais les parents hésitent à porter plainte par crainte de représailles, affirme Mme Plourde.
«Pourquoi il n’y a pas plus de plaintes dans les commissions scolaires? C’est parce que les parents ont peur. Ils ont peur des représailles, ils ont peur des impacts sur leurs enfants au quotidien. Mais, nous, on dit aux parents: si vous ne portez pas plainte, il n’y a rien qui va changer. C’est dommage», lance-t-elle.